Dedans/dehors de mars...
Un besoin impérieux de douceur et de bienveillance, pas vraiment d'être le centre de toutes les attentions, juste un peu plus que d'habitude, peut-être...
Ce sentiment particulier de vivre un moment précieux, sans miévrerie pour autant.
Je ne me sens pas fragile, mais je me sens connectée à une énergie primitive, un instinct de survie plus fort que tout, qui me contraint à m'écouter davantage, à me préserver du mieux possible, pour prendre soin de cette vie en moi dont je suis déjà tellement responsable.
La force et la faiblesse en même temps...
Fabriquer un petit être, réunir toute l'énergie disponible pour qu'il se construise, tout en se laissant aller, en ne contrôlant rien ou presque, en acceptant chaque jour et ses divers petits maux comme ils viennent.
Et déjà se préparer à l'accueillir, en parler de plus en plus, l'imaginer un peu, et attendre.
(encore presque 3 mois...)